Concours-Internet transnational «Maya». Vidéos, photos, affiches, dessins contre la toxicomanie et l'alcoolisme

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La quatrième semaine de l'exposition «MayaPlanet: Monde contre la toxicomanie»

26.03.2013

 

Jenichbek Nazaraliev, professeur, président de la Ligue mondiale «Esprit libre de drogues», initiateur de l'exposition

Nous avons commencé à mettre en oeuvre le projet MayaPlanet en 2010. On a compté de faire ce projet depuis un an et demi. Les 6 premiers mois le projet était réalisé en langue russe avec plus de 90 pays, puis on a pris le monde entier. Pendant ce temps, plus de 100 millions de personnes de 150 pays ont participé au concours en quatre catégories: photo, vidéo, dessin et récit confessionnel. Plus de 60 meilleurs travaux du monde ont été exposés à l`Université turque «Manas» (Bichkek, Kirghizstan), puis à l'Université d`État du Kirghizstan, l'Université américaine d'Asie centrale (AUCA), l'Académie médicale de l'état. Notre exposition se déplacera à travers Bichkek. Ensuite, nous partons à Och (au sud du Kirghizstan), ensuite au Tadjikistan, au Kazakhstan et d`autres pays. Depuis deux ans notre exposition va faire le tour du monde.

Notre mission est d'organiser la prévention primaire chez les jeunes: les écoliers et les étudiants des hautes écoles. Les jeunes sont la couche la plus vulnérable de la population, ils sont plus dépendants à la drogue. Compte tenu du trafic de drogue afghane qui passe à travers l'Asie Centrale, de la drogue bon marché et facile à se procurer dans cette région, nous avons commencé à faire ce travail en Asie Centrale. Bien sûr, il est destiné aux jeunes gens.

Tout récemment on a lancé une télé-réalité Doctor Life, aujourd'hui on a une exposition. Bientôt nous lancerons un grand projet «Défendons les toxicomanes du monde», car ce sont les gens malades qui veulent avoir leures familles, aimer leurs enfants.

Alexandre Zelichenko, directeur du Centre de la politique des drogues en Asie Central

La notion «la lutte» s'éloigne déjà vers l'arrière-plan. La lutte contre le phénomène social - la toxicomanie - est devenue absurde et sans succès. La lutte! Qu`est-ce que signifie la lutte contre la grippe, la lutte contre les maladies? Vous pouvez résister, régler, contrôler. Moi, je préfère l'expression «être proche du terrain». Jusqu'à ce qu'il y a un certain nombre de personnes narco-dépendantes, jusqu'à ce que cela ne dépasse pas des limites, on pourrait dire que la situation est sous contrôle. Dès que ce nombre augmente plus, cela devient une épidémie, une pandémie, alors il faut donner l'alarme. Mais c`est souvent trop tard. C`est pourquoi, notre exposition a le droit d`être. La seule chose, franchement dire, je m`occupe de ces projets depuis longtemps... Ce type d'histoires d'horreur n`est pas déjà efficace. La civilisation nous a conduit à ce que nous adressons aux valeurs de la famille, nous voulons établir des contacts entre l'ancienne génération et les jeunes. Aujourd'hui, la prévention doit être orientée vers ces valeurs, notamment la prévention de la toxicomanie comme une maladie.

Le Kirghizstan est assez avancé dans la prévention secondaire et tertiaire. Il y a le programme de réduction des risques, la réinsertion sociale, les programmes d'accompagnement social, etc. qui aident efficacement et professionnellement les personnes qui sont déjà dépendantes à la drogue. En ce qui concerne la prévention primaire, chez nous c`est là le talon d'Achille. Il faut attirer l'attention sur la prévention primaire, sur ceux qui n'ont pas encore commencé à utiliser la drogue ou qui sont au stade précoce de la consommation. Au Kirghizistan il faut travailler sur cela. Nous prenons les modèles qui ne montrent pas les histoires d'horreur, mais les modèles qui sont basés sur les valeurs. Heureusement, au Kirghizistan, il y a encore les valeurs, les traditions. En particulier, les traditions familiales.

Qui doit s`occuper de cela?... Je comprends que c`est une question très sérieuse. Je suis sûr que tout le monde doit s`en occuper. Quand j'ai étudié ces modèles à l'Ouest, j'ai vu que la prévention de la toxicomanie joue un rôle important dans de nombreux pays. Dès le début, dès que l'enfant va à l`école maternelle, dès qu'il commence à comprendre quelque chose, on lui propose de dessiner sur le thème de la toxicomanie. Les enfants peuvent montrer leur attitude face à ce monde sombre, ils dessinent, écrivent des histoires. On travaille avec les gens dans les armées, dans les universités. Il existe des services des psychologues, des sociologues. Jusqu'au moment quand la personne prend sa retraite - elle se trouve tout le temps dans le collimateur de la prévention, elle est tout le temps au courant de ce qui se passe autour d`elle, quel est le danger.

La toxicomanie évolue. De nouveaux défis ne cessent pas d`apparaître. Par exemple, on a fait des listes de substances illicites des drogues dures et en même temps de nouveaux mélanges à fumer apparaissent. Ils sont présentés comme les substances absolument inoffensives. Si tu fumes, tu n`auras rien à craindre. En fait, ils provoquent une forte dépendance. C'est peut-être aussi le sel de bain, etc. La science et la police n'ont pas le temps de résoudre ces problèmes. Donc, il est très important que toute la société comprend bien la situation avec la prévention. La prévention, mais pas la lutte, pas du tout. Il est inutile de se battre contre des moulins à vent.

Tatiana Borisova, toxicologue du Ministère de la santé de la République Kirghize, directeur adjoint du Centre républicain de la toxicologie

La prévention de la toxicomanie est un problème très difficile à traiter, parce qu`on n`a pas assez d`argent pour les activités de prévention. Toutes les expositions et d'autres projets similaires sont très utiles.

En ce qui concerne cette exposition, j`ai vu bien beaucoup d'enthousiasme de la part des personnes qui souhaitent transmettre leur expérience et leurs connaissances pour que l'épidémie de toxicomanie ne se répète pas.

Le problème de la toxicomanie est très aigu dans notre pays, parce que notre état ne donne pas assez d`argent pour cela. Le Ministère de la santé prend en charge toutes les initiatives. Le Centre républicain de la toxicologie s`engage pour le traitement et la réadaptation des personnes narco-dépendantes, c'est la prévention secondaire et tertiaire. Nous rendons compte de ces activités à l`aide des organisations internationales, sans financement public. L`État nous donne un peu d'argent pour le traitement, mais en plus nous recevons de l'argent de nos donateurs et réalisons les programmes qui visent au traitement et à la réadaptation des personnes toxicomanes.

Le gouvernement doit soutenir de tels projets, parce que nous n`avons d`autres choix.

Hier, nous étions à l'Université turque «Manas» et presque toute l'audience était les jeunes gens. Et à l'Académie médicale c`était la même chose. C'est le fond génique kirghize qui ne doit pas être détruit. Maintenant les toxicomanes ne se rajeunissent pas, la plupart des patients sont les toxicomanes expérimentés. Il y a 10-20 ans c`était à la mode de consommer de la drogue, maintenant les priorités des jeunes se transforment. Donc, c`est très bien que cette action est destinée aux jeunes auditeurs.

Damira Imanalieva, inspecteur du Comité de la politique de Zhogorku Kengesh (parlement kirghize) 

L'exposition de la Ligue mondiale est très opportune et pertinente. À mon avis, c'est une occasion unique pour notre pays de contempler les travaux de cette exposition, parce qu`ils seront exposés dans le monde entier. Ici il y a des photos, des dessins uniques qui nous montrent les conséquences de la toxicomanie. On dit, qu`il vaut mieux de voir une fois que d'entendre parler cent fois. Quand la personne voit et entend à la fois, il perçoit plus d'informations et cela reste dans sa mémoire. C`est très bien que l'exposition ira dans toute la ville et touchera la jeunesse. Ce sont les jeunes qui commencent à goûter les choses pareilles. Si la personne ne connaît pas les conséquences de la toxicomanie, il sera très facile de lui proposer de consommer de la drogue ou de l`alcool pour la première fois. Sur cette exposition les jeunes verront les dangers de la toxicomanie. Chaque travail de l`exposition est unique et elle montre les conséquences. Je pense qu'elle permettra à nos jeunes de faire un bon choix.

Zhogorku Kengesh s`occupe beaucoup de la prévention de la toxicomanie. Notre mission est législative. Nous présentons les projets de loi, les changements dans les réglementations pour que les lois correspondent bien à la réalité. Le comité de Zhogorku Kengesh de la politique sociale collabore étroitement avec les organisations non gouvernementales. Aujourd`hui nous projetons de mener presque la même action avec les organisations internationales - une exposition de photos des consommateurs de drogues qui ont accepté d`ouvrir leur visage. Il est très important qu'une personne peut agir ouvertement et dire: «C'est moi, c'est pas une abstraction, ce n'est pas en Amérique ou en Europe. Je vis ici, au Kirghizistan, et je suis un toxicomane».

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